Marie

Jésus


 »Dans son enseignement sur le Christ, le Catéchisme de l’Église Catholique maintient haut et ferme que la foi de l’Église se centre sur le mystère de l’Incarnation, c’est-à-dire sur le fait que Jésus-Christ soit homme et Dieu. Le fils de Marie de Nazareth est le Fils de Dieu qui a pris chair pour accomplir le salut rédempteur de l’humanité. Si le Catéchisme de l’Église Catholique tient à assurer l’identité humaine de Jésus et l’historicité de sa vie, il lui importe davantage de monter tout ce que représente, pour la foi de l’Église et la pratique du croyant, la venue du Fils de Dieu dans notre condition d’homme ».

Marie

Selon la tradition de l’Église, Marie, témoin de l’amour de Dieu peut recevoir plusieurs titres :

Mère de Dieu

(Concile d’Ephèse en 431). En Jésus, l’Église reconnaît le Dieu fait homme, c’est une affirmation essentielle de la foi chrétienne. Parce qu’elle est Mère de Jésus, Marie peut être appelée Mère de Dieu.

Vierge

En fait, il s’agit moins de dire quelque chose sur Marie, que sur Jésus. Il est le Messie, né non d’une volonté d’homme, mais donné par Dieu à l’humanité, gratuitement, de manière totalement inédite. Jésus vient d’ailleurs, il est dit : « conçu par l’Esprit Saint ».


Immaculée conception

Elle a été préservée entièrement du péché. Dès sa naissance, Marie est orientée selon l’amour de Dieu, elle est prête à l’avènement du Christ venu pour le salut de tous les hommes.
Corrélativement, l’Église Catholique Romaine affirme aussi l’Assomption de Marie, qui dit qu’elle n’a pas connu non plus la dégradation de la mort. Les deux dogmes de l’Immaculée Conception et de l’Assomption datent respectivement de 1854 et de 1950, et sont liés.

Les saints

Dans les premiers siècles de l’Église, des chrétiens mouraient martyrs, car ils rendaient témoignage au nom de Jésus et étaient exécutés. Ils avaient bien sûr, parmi les morts, une place spéciale. Ils étaient associés aux apôtres, à Jean-Baptiste, aux prophètes… 
Ce qui les faisait bénéficier d’un bonheur immédiat auprès de Dieu. Ils étaient dès leur mort associés à la résurrection de Jésus.
 Puis ce furent certains évêques, des moines, des femmes ayant eu un rôle important dans la conversion des peuples barbares…
Pour l’Église Catholique Romaine, certaines existences ont valeur de témoignages. 
Les saints disent le don de Dieu qu’il est possible d’accueillir et de faire fructifier en toute vie. C’est pour cela qu’ils sont célébrés, car ils sont porteurs d’avenir et d’espérance. Ils ne sont pas considérés comme sans faute. Ils ont vécu des moments de lumière et des moments d’ombre et de faiblesses. 
C’est le sens global de leur vie qui est perçu comme positif et en accord avec l’évangile.
L’Église catholique continue à donner à certains morts une reconnaissance publique en les proclamant saints par la canonisation.

Les papes


Le terme de pape désigne l’évêque de Rome garant de l’unité de l’Église catholique romaine, et son chef visible en tant que successeur de saint Pierre (le chef invisible étant le Christ en personne), et monarque temporel de l’État du Vatican.
La succession apostolique désigne la transmission, par les apôtres, à des successeurs, de l’autorité et des pouvoirs reçus de Jésus de Nazareth. De ce fait, ces successeurs s’estiment seuls habilités à enseigner et à gouverner leurs églises particulières. La succession apostolique se transmet au moyen des consécrations épiscopales dont certains canons définissent la validité.

Sources : site Internet de l’église catholique de France