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L’art de poser des questions

Maîtriser l’art de poser des questions permettra un partage réellement fructueux.

Ainsi, certains types de questions sont particulièrement efficaces pour ouvrir un échange, initier une conversation, d’autres permettent de relancer le partage…
En voici quelques exemples :

Les questions relais ou de poursuite

Elles sont très importantes car elles facilitent la discussion.
Repartant de la réponse qui précède, elles incitent à la développer et l’enrichir.

Vous emploierez par exemple les formules :

  • « Dans quelle mesure ? »,
  • « C’est-à-dire ? »,
  • « Dans quel cas ? »,
  • « Sur quels critères ? »,
  • « Par exemple ? »,
  • « Qu’entendez-vous par… ? »

Les questions ouvertes

Elles appellent une réponse développée qui permet à votre interlocuteur de préciser sa position.

  • « Qu’est-ce que ? »,
  • « Que ? »,
  • « Quel ? ».

Par exemple :
« Comment ? » est une question concrète qui oblige à décrire de manière structurée ou bien suscite l’imagination de l’interlocuteur.
« Pourquoi ? » est souvent accusateur en français car posé avec une tournure négative. L’interlocuteur se met souvent sur la défensive.
Il faut donc ne pas trop l’employer, ou bien tourner la question de manière positive.
L’une des questions ouvertes les plus utilisées est « qu’en pensez-vous ? ».

Les questions miroir

Leur usage montre l’empathie que nous avons envers nos interlocuteurs.
Ces questions reprennent tel quel, sur la forme interrogative, un mot ou un morceau de ce que l’autre a dit.
Elles permettent de montrer à son interlocuteur que l’on suit sa pensée et qu’on est sur le même terrain.
S’il ne faut pas en user systématiquement, son usage est efficace, particulièrement en situation conflictuelle.

Les questions de reformulation

Elles visent à s’assurer que l’on a bien compris ce qui a été dit et à aider l’autre à préciser sa pensée.
En reprenant ce qu’il vient de dire, on l’amène à énoncer son idée avec d’autres mots.
Ainsi, on vous dit « Jésus est un personnage très important pour moi ». Vous interrogez : « tu irais jusqu’à dire qu’il est le fils de Dieu ? ».
Votre interlocuteur pourra ainsi se rendre compte que ses propos ont été mal interprétés et préciser, ou au contraire confirmer votre impression.

Attention aux questions suggestives !

Elles peuvent trop influencer la conversation car elles déterminent la réponse.
Elles s’appuient sur des tournures interrogatives du type :
« Ne pensez-vous pas ? ». Cela revient à faire les questions et les réponses
.
« Qu’est-ce qui vous gène, c’est que Jésus soit le fils de Dieu ? »
On empiète chez l’autre, on pense à sa place, sans chercher à le comprendre. La fiabilité de la réponse est mise en cause. Ces questions sont d’une grande maladresse.

Dans notre approche, nous ne préconisons pas ce type de questions.